Chaque année, la pollution de l’air est responsable de près de 500,000 décès prématurés sur le territoire européen, soit près de 4,5 millions d’années de vies perdues. Outre ces décès prématurés, cette mauvaise qualité de l’air est responsable de nombreuses aggravations de l’état de santé de personnes déjà atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires,  de problèmes respiratoire et de cancers. L’impact de la pollution atmosphérique sur l’environnement est lui aussi considérable.

On pense souvent qu’habiter loin d’une source de pollution est le meilleur moyen d’y échapper, mais ce n’est pas le cas ! La pollution et les particules toxiques passent partout et voyagent à travers les frontières. Malgré tout on sait que certains milieux sont propices à la respiration de toxiques, c’est le cas des grandes villes, des abords des périphériques, etc.

On constate sur les dernières décennies moins de pollution industrielle, mais davantage de pollution liée au trafic routier. Saviez-vous que près de 70 % de la pollution atmosphérique sont produits par nos voitures ?

En France, la route tue davantage par la pollution qu’elle engendre que par les accidents de la circulation. Le nombre de décès annuels dus aux accidents de la route est inférieur à 4 000, alors que la pollution atmosphérique est impliquée dans plus de 30 000 décès chaque année, dont plus de la moitié pour la pollution due au trafic routier.

Pourtant, la réduction de la pollution de l’air dans neuf villes de France permettrait d’économiser près de 5 milliards d’euros par an et d’allonger l’espérance de vie en évitant près de 3.000 décès annuels, a indiqué l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Face à l’ampleur de la pollution atmosphérique, l’Europe a mis en place une directive européenne contraignant les Etats membres à limiter l’exposition de la population aux particules.

 

Les dangers de la pollution de l'air sur l'être humain

Un bilan pour 2011 ?

 

Après une hausse en 2010, l’hiver très doux de 2011 a permis aux émissions de gaz à effet de serre de baisser de 2,5 % dans l’Union européenne. Soit, 120 millions de tonnes de CO2 en moins sur un total de 4 600 millions. Sur une période plus longue les chiffres sont également bons,  l’Union européenne aurait réduit ses émissions de 17,5% depuis 1990.

 

Cependant, pour un calcul juste au niveau européen, il faudrait prendre en compte les émissions incorporées dans les importations des produits de consommation. D’un côté on a donc une baisse des émissions sur le territoire de l’Union, tandis que de l’autre les émissions de CO2 importées dans et par l’Union Européenne ont augmenté de 130% entre 1990 et 2010.

 

Conclusion

 

Au final, si les réductions sont de 4% dans les pays européens pour ces vingt dernières années, le nombre des émissions importées est trois fois plus important. Les émissions de CO2 européennes se sont simplement « déplacées » vers des pays émergents. C’est donc les émissions mondiales qu’il faut revoir à la baisse, et ne pas se leurrer en omettant les émissions de CO2 importées…

Combattre la pollution atmosphérique permet donc de réduire ces atteintes à la qualité et à l’espérance de vie.

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Sources :

http://www.consoglobe.com/emissions-co2-europe-baissent-trompeuse-cg

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202381446882-nouveau-record-d-emissions-de-co2-dans-le-monde-510235.php?xtor=RSS-2007

http://www.wikistrike.com/article-la-pollution-atmospherique-tue-dans-les-grandes-villes-110200592.html

http://www.consoglobe.com/pollution-air-reste-2022-cg

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Reduire-la-pollution-de-l-air-en-ville-permettrait-des-milliards-d-economies