1. INTRODUCTION

Le mulot (Apodemus sylvaticus) fait partie de la classe des mammifères, de l’ordre des rongeurs et de la famille des muridae. Le mulot se distingue de la souris par ses oreilles, ses yeux et ses pattes postérieures plus grands. Il peut atteindre une longueur de 11 cm et peut peser entre 15 et 30 g. Leur pelage est gris-brun dessus, les flancs brun-jaunâtre et le dessous du corps blanchâtre.

2. MILIEU DE VIE

On trouve le mulot dans les bois, les champs, les jardins, les broussailles, les haies, les bosquets, les parcs et les dunes. Il s’adapte à des milieux très variés. Il confectionne un nid en feuilles, mousse, herbes déchiquetées, souvent dans un terrier. Pendant la reproduction, les mâles adultes partagent souvent un terrier dans les champs de céréales. Il s’agit d’un animal nocturne.

3. ALIMENTATION

Le régime alimentaire du Mulot est varié. Il comporte beaucoup de graines, jeunes plantes, bourgeons, fruits mous et secs, champignons, mousses, escargots, arthropodes, vers de terre. Beaucoup de graines d’arbres en hiver. Au printemps et en été, il consomme des chenilles, mille-pattes, bourgeons, pousses. Il existe des différences de régime selon le sexe et l’âge. Il apprécie également le maïs doux, le blé, l’avoine et les mûres.

4. REPRODUCTION

La femelle atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de 25 jours, tandis que le mâle ne pourra s’accoupler qu’à l’âge de 5 ou 6 semaines. Bien que l’accouplement se produit durant toute l’année, la période la plus intense se situe entre le début du printemps et la fin de l’automne. La femelle peut avoir entre 3 à 6 portées de 4 à 6 petits en moyenne par année.

5. LONGÉVITÉ

Sa longévité est de 18 à 20 mois maximum mais le mulot vit souvent moins d’un an.

6. CONCLUSION

Le mulot est responsable de dégâts sur les cultures et sur les zones forestières. Cependant, l’impact négatif est à relativiser car ce rongeur est également  un agent important  pour la dispersion des graines et il nous débarrasse également des mauvais herbes.
Il aurait donc un rôle à la fois positif (auxiliaire) et négatif (ravageur) sur la bonne santé des forêts.

 

Sources :

ecologie.nature.free.fr/pages/mammiferes/mulot.htm

http://www.csaffluents.qc.ca/animalier/mulot.htm

http://hortidact.eklablog.com/protection-des-cultures-c18918189/2