Le 15 octobre 2021, nous sommes partis en train depuis Saint-Ghislain vers Peruwelz. À l’arrivée, nous avons pris le bus pour la forêt de Bon-Secours. Notre guide nous a informé des principaux changements vécus au sein de cette forêt.
Une balade riche en découvertes.
Après quelques informations sur la réintégration des loups en Belgique (10 loups sur toute la Belgique), nous nous sommes dirigés vers un ponton. Notre guide a expliqué qu’à plus 300 mètres de profondeur, des mineurs avaient découvert de la pyrite ainsi qu’un troupeau d’iguanodons. L’histoire de Bernissart, la ville située à quelques mètres de la forêt, nous apprend que la mort des iguanodons serait due à la présence de soufre.
Ensuite, nous avons été voir un arbre mort. Lorsqu’ils sont debout, on les appelle des chandelles. Celui que nous avons observé portait sur son écorce un champignon (l’amadou). Ce champignon avait profité de la mort de l’arbre pour s’en nourrir. Mais il n’est le seul à en faire son festin. Nous avons remarqué des trous dans l’arbre, du fait d’un pic noir à la recherche d’ insectes.
Nous avons observé des petites boules jaunes, appelées des gales, sur les feuilles d’un hêtre. Ces gales forment des protubérances sur les feuilles. Ce sont en réalité des œufs de guêpe. La feuille va produire une sorte de boule jaune autour de l’œuf et grâce à ça ,les herbivores ne vont pas les manger. Il s’agit de mutualisme car les feuilles de hêtre sont comestibles.
Nous avons ensuite découvert :
- le leucobryum qui est une mousse qui contient énormément d’eau mais qui déteste le soleil.
- la bruyère qui contient dans sa sève un peu de cyanure et qui a une odeur de la menthe.
Nous sommes arrivés en bas de la première station et nous avons essayé de faire du feu avec de l’amadouvier.
Pour faire un feu, au moyen de 2 pierres (une pointe de silex et une pierre basique) j’ai fait des étincelles au dessus de l’amadouvier. C’est la technique utilisée par les hommes préhistoriques.
Les analyses de la première station : la hêtraie
La station 1 est une hêtraie. Les racines des arbres sont traçantes ce qui explique que les racines soient proches de la surface. La forme du houppier est en trapèze.
Nous avons fait des analyses de la première station pour connaitre :
- le pH . Il était au -dessus de 7 donc basique.
- une analyse du sous-sol a révélé que le sous-sol est constitué de grès.
- la texture du sol est sableuse
Après toutes ces analyses, on a estimé la richesse biologique de ce milieu. Elle était seulement à 7,5/20.
Avant de nous diriger vers la prochaine station, nous avons remarqué que les feuilles en haut des arbres étaient plus grandes que celles du bas. Cette différence de taille est due au fait que les feuilles du haut captent plus de lumière. La photosynthèse est donc plus importante en haut. On estime que seul 0,01% de la lumière touche le sol.
La seconde station : la chênaie
Nous sommes partis jusqu’à la deuxième station qui était cachée des promeneurs. On y a découvert du houx et des chênes. Il s’agit d’un taillis sous futaie. Les racines du chêne sont pivotantes. Elles sont très profondes et résistes au vent violent.
Nous avons reproduit les mêmes analyses de terrain.
- le pH était de 3. Le sol est acide .
- la texture du sol est limoneuse.
- le sous-sol est très calcaire
Après nous avons répondu à une très bonne question: “si le hêtre et le chêne sont en compétition qui va gagner ?”
Au début, le hêtre va pousser plus vite que le chêne. Mais au fil des années, le chêne va le dépasser et prendre plus d’ampleur. Il va finir par s’approprier la lumière. Le hêtre va ralentir son développement et finira par mourir. Le chêne aura gagné.
Après cette balade, nous sommes repartis en bus pour aller diner au château de la Roseraie.
L’après-midi, notre guide nous a appris à identifier la pédofaune du sol : limace, cloporte, mille-pattes, fourmi,collemboles,… Grâce au binoculaire nous avons pu les observer précisément. Notre guide nous a proposé un petit jeu dans le parc du château.
La journée était finie , il était déjà l’heure de rentrer.
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