Ce dimanche 5 octobre , se déroulaient les journées de l’entreprise, j’en ai donc profité pour aller visiter une insecterie !

L’insecterie se situe a Dottignies, c’est en novembre 2013 que monsieur Olivier Terryn démarre son entreprise après plusieurs voyages en Asie et en Afrique. Prochainement, il organisera un voyage au Laos et en Tanzanie afin de trouver de nouveaux spécimens à élever. Et oui, il gère tout un élevage ce qui implique un accompagnement , d’une durée de 3 mois, de l’œuf jusqu’à l’adulte.

Actuellement, il y a 1400 espèces d’insectes consommées par l’homme, ce qui laisse un large choix de formes, de consistances, et de goûts. Il y a de quoi lancer toute une gastronomie! En effet, un insecte, ça se consomme: vivant, nature, frit, bouilli, caramélisé, grillé, seul ou accompagné.

 

Peut être que certaines personnes resteront réticentes mais d’après une étude, nous mangerions 500 grammes d’insectes par an. Ils sont présents en résidus dans l’agriculture industrielle. Pour certain colorant alimentaire,  ils en sont l’ingrédient principal (rouge cochenille) . De plus, manger des insectes, c’est un bon plan pour l’environnement!

Le fait de manger des insectes a énormément de répercussions directes et indirectes sur notre environnement, et de surcroît, c’est excellent pour la santé.

1;- Au niveau santé

Ils nous apportent des acides gras, des fibres, des oligo-éléments et contiennent même environ 75% de protéines en plus (extrait à sec) que dans les viandes, œufs et volailles vendus dans le commerce. D’un autre coté, il y a moins de risques pour l’homme de maladies transmissibles que par la viande animale.

2;- Au niveau environnement

D’un point de vue environnemental, le fait de manger des insectes permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre en comparaison avec celles émises pour  un élevage de bétail. La production d’insectes telle que celle des grillons, des criquets ou encore des vers en produit 10 à 100 fois moins. Il y a aussi un meilleur rendement en rapport avec la nourriture investie comparé à la nourriture acquise en fin de cycle. Avec 10 Kg de nourriture,  par exemple on produit 1kg de bœuf, 3kg de porc, 5kg de poulet ou alors 9kg de sauterelles.

” L’élevage d’insectes est ainsi une alternative pour la production de protéines animales à faible impact environnemental”.

3;- En conclusion

Olivier Terryn nous propose de suivre le mouvement pour sauver notre planète et ce d’une manière assez simple. Il suffit d’oser passer le cap.

Moins d’émissions, moins d’espaces perdus, moins de terres exploitées et moins d’animaux sur-consommés…

Tentez cette expérience culinaire !!!! Vous serez conquis, c’est bon pour vous et pour  la planète.

Sources:

http://www.jde.be/l-insecterie
http://www.insecterie.be
https://terretous.com/environnement/les-insectes-nourriture-du-21eme-siecle.html

“Bô” Magazine n°24 p56 et 58