Aurélien Godin ancien membre de l’intercommunale  Hygea,  a été également secrétaire de Carlo Di Antonio anciennement ministre de l’Environnement.

Il a aussi été conseiller communal de la commune de Quévy. Il est actuellement indépendant de son agence de communication.

Quelles études avez-vous faites ?aurelien-godin-conseiller-communal

J’ai fait des études en secondaire dans l’agronomie et par la suite,  je me suis orienté dans les sciences politiques.  J’avais envie de découvrir la politique.

J’ai vu sur LinkedIn en consultant  votre profil, que vous avez travaillé à l’intercommunale Hygea, quelle était votre fonction chez Hygea à l’époque ?

À l’époque j’étais membre du conseil pour l’arrondissement de Mons.  Il faut savoir que les communes partenaires de l’Hygea, notamment la commune de Quévy , envoient des représentants afin de parler des décisions qui seront prises et appliquées sur leur commune.

Il s’agit donc de prendre des décisions sur la direction stratégique de l’entreprise.  A l’époque, lorsque j’y étais, nous avons notamment discuté du redéploiement vers de nouvelles orientations et sur le “nouveau” sac bleu.  La commune de Frameries l’avait déjà mis en place.  Il s’agit d’un sac PMC mais pour tous les plastiques.  Maintenant, depuis le 2 décembre, il  a été mis en place dans presque toute la Wallonie.

A l’époque,  la commune de Quévy n’a pas voulu participer. Il faut savoir que ça fonctionne par un système de vote de la  majorité.

Quelles techniques avez-vous mises en place dans votre agence pour respecter l’environnement ?

Nous avons à cœur de travailler avec d’autres entreprises qui se veulent éco-responsables ou du moins un maximum. On travaille notamment avec des imprimeurs qui  proposent des solutions durables comme notamment du papier recyclé. C’est un exemple parmi tant d’autres que l’on essaie de mettre en place

Quels conseils avez-vous à donner aux citoyens afin de réduire leur consommation de plastique ?

Le premier, je pense que ça devient de plus en plus courant puisqu’on parle du zéro déchet pour le moment. Je ne pense pas que ce soit une mode mais bien alternative autour de laquelle tout le monde doit se diriger.

On peut se passer des plastiques grâce notamment à des magasins qui eux travaillent en zéro-déchet. Je pense notamment au Bébé comptoir, dans la région de Mons, qui propose aux gens d’acheter en vrac. Maintenant, on sait bien que certaines entreprises ne veulent pas forcément faire l’effort de diminuer leur consommation de plastique. Mais le consommateur a  le choix de ce qu’il achète et chez qui il l’achète.

Comment pensez-vous que l’on pourrait sensibiliser plus de gens sur l’importance de bien trier leurs poubelles ainsi que sur la réduction de la production de déchets dans leur ménage ?

Je pense que sur le tri, et ça nous avons pu en faire la constatation lorsque j’étais membre de l’intercommunale,  le tri est assez bien respecté. C’est quelque chose qui est bien assimilé par les citoyens.

À ce niveau-là, je pense que le phénomène de sensibilisation doit continuer. Les intercommunales ont un rôle elles aussi de sensibilisation auprès du public. On est sur la bonne voie puisque on peut le voir dans les chiffres . Ensuite il y a un deuxième tri qui est effectué dans les centres, en général à 95 % le tri est bien fait.

Je pense qu’il donc important de continuer la sensibilisation concernant le tri et la nécessité du tri.

Il existe aussi cette phrase un peu conventionnelle comme quoi le meilleur déchet c’est celui qui n’existe pas. Donc, je trouve que ce qu’il faut faire c’est avoir la volonté d’aller dans des magasins orientés vers le vrac. Certaines grandes surfaces développent  même des rayons où les produits sont en vrac.

Est-ce que vous pensez que les poubelles à puces sont une alternative pour inciter les citoyens à réduire leurs déchets ?

C’est une suggestion, ça se fait déjà à Dour et dans d’autres communes. Le problème c’est que ça fonctionne très bien dans des communes qui sont très rurales.  On a remarqué que c’est moins évident dans des communes plus de type ville comme Mons par exemple.

A Mons centre-ville , c’est plus compliqué de mettre en place ce genre de poubelles. Cela pose problème notamment lors des tournées.  Cela prend plus de temps de ramasser les poubelles à puces que les sacs poubelles classique.

Maintenant cela se fait au cas par cas.  Des études doivent être faites, je ne m’avance pas en disant que c’est la solution miracle pour tout le monde.  Il faut évaluer les coûts réels des déchets produits par les habitants.

Il faut inciter le citoyen à produire moins déchets afin de payer ses poubelles moins chères puisque il paie en fonction des déchets qu’il a produit.

Conclusion

Au travers de cette interview, j’ai appris qu’en général le citoyen trie correctement ses déchets et ce  jusqu’à 95% . Nous devons continuer à sensibiliser les gens sur l’importance du tri des déchets et sur la réduction de l’usage des plastiques.