Introduction

Mon stage s’est déroulé dans la commune de  Saint-Ghislain, dans un petit bâtiment situé en face du Colruyt de Tertre.
J’y ai passé 3 semaines aux côtés de Mr Vincent Swinnen, membre du personnel de Natagora. Ce qui m’a orienté dans mon choix de stage est le fait que Mr Swinnen est assez souvent sur le terrain, ce que j’apprécie beaucoup.

Mais que fait-on quand on est gestionnaire de réserve naturelle ?

Règle numéro : on s’adapte aux diverses situations

Pour chaque gestion, il y a des instructions et des réglementations dont il faut tenir compte. Ces instructions ne sont pas là par principe mais ont leur véritable raison d’être.

Par exemple, lors de la gestion que j’ai effectuée avec Mr Swinnen à la réserve naturelle de Montroeul, nous avons dû allumer un feu. Jusque là, rien de bien compliqué. Par contre, ce que peu de personnes savent c’est qu’il a quelques règles à suivre.

  • L’endroit où l’on désire le faire : il faut être prudent avec  la nature qui nous entoure,
  • Le lieu doit être suffisamment dégagé afin de limiter le risque d’incendie,
  • Le sens du vent : ce serait bête de se brûler (comme je l’ai fait 🙂  alors que cela aurait pu être évité facilement.

L’autre exemple qui m’a frappé,  est  celui des fleurs.

Mr Swinnen, lorsque les conditions étaient propices,  me montrait certaines espèces de fleurs. Parmi celles-ci, on trouvait notamment les orchidées. J’ai été étonné d’apprendre ce que les gens pouvaient faire avec celles-ci : piétinement, cueillette, etc. Alors qu’il est important de tenir compte de ces petits trésors que la nature nous offre.

A votre avis, que se passe-t’il si on enlève une orchidée de son écosystème?

Une fleur est un être vivant, et comme tout être vivant, elle a pour fonction  la reproduction et le développement.  Dans ce cas précis, l’orchidée, comme une grande partie des fleurs, se reproduit grâce aux étamines et au pollen qui lui est apporté par des insectes, dans la plupart des cas par les abeilles.

Sans ces abeilles donc,  pas de prolifération de l’orchidée. Mais sans orchidée, on observe une diminution des sources de nourriture pour les pollinisateurs , ce qui pourrait provoquer une perte dans la population des abeilles. On sait d’ores et déjà que les abeilles sont importantes à la vie humaine et qu’elles participent à la production de  80% de nos ressources mondiales en matière alimentaire, pharmaceutiques etc. Les répercutions d’une cueillette trop soutenue sont édifiantes, n’est ce pas ?

Conclusion

Ce que j’ai pu retenir de mon stage, ce sont toutes ces petites choses auxquelles de nombreuses personnes ne prêtent pas attention et auxquelles moi-même je ne prêtais pas forcément ou rarement attention avant ce stage;

A présent, j’essaie  lorsque je le peux, d’analyser les espèces d’oiseaux, de fleurs ou encore de ramasser les déchets qui pourraient nuire au paysage  et à l’environnement. Actes que je n’aurais pas faits par le passé.
Si chacun prenait le temps d’analyser et de communier avec la nature un petit peu chaque jour, la nature voire le monde se porterait mieux !