Une journée les pieds dans l’eau !

Dans le cadre de notre formation de technicien en environnement en 5ème secondaire, nous avons passé une journée de stage au Château de la Roseraie à Peruweltz. Le but de cette journée était d’apprendre à faire des prélèvements et analyser ceux-ci afin de déterminer la qualité de l’eau en se basant surtout sur l’indice biotique (l’étude des organismes présents dans l’eau).

Tous à vos bottes !!

La première partie de la journée s’est donc déroulée sur le terrain. Nous nous sommes rendus dans la forêt à la source même du Rieux-Bouillant. Le guide nous a alors raconté la légende de ce mystérieux endroit qui parle d’une princesse et d’un amour interdit ! (Une impression de déjà vu non? 🙂 ). 

Ensuite, nous avons suivi le cours de la rivière pour nous rendre au premier poste de prélèvement.

Dans un premier temps, nous avons fait des observations : y-a-t-il des déchets, de la mousse, l’eau est elle limpide,… 

Ensuite, on a mis la main à la pâte (où plutôt dans l’eau !). Et nous avons fait des analyses: le pH, les nitrates, les nitrites, les phosphates, la température. Ensuite, nous avons prélevé des organismes à l’aide de passoires, de pinceaux et de bocaux remplis d’eau avec le couvercle (pour le transport). 

Une fois tout cela fait,nous sommes descendus 5-6km en aval, pour refaire la même chose afin de pouvoir comparer les deux postes.

Nous avons même pu observer des crapauds en période d’accouplement ainsi qu’une grenouille roussette qui est protégée car en danger d’extinction.

Abracadabra,  binoculaire allume toi!

indice-biotique-roseraieEt bien oui! Parce-qu’une fois nos prélèvements réalisés, ce n’est pas fini. Il faut encore savoir les faire parler. Et pour cela nous avons utilisé un binoculaire (ça fonctionne comme un microscope sauf que c’est pour mettre les deux yeux).

Nous avons complété une feuille qui nous a permis de trouver l’indice de qualité de l’eau grâce aux analyses et aux organismes. 

Au fait, pourquoi les organismes ?

Les organismes sont beaucoup plus importants qu’on ne le pense dans l’étude de la qualité de l’eau. Ils ont tous un niveau de résistance différent à la pollution.  Si la pollution est forte, il n’y aura que des organismes qui savent vivre avec.  A l’inverse,  si elle est faible voire inexistante, alors on trouvera les organismes les plus sensibles.

 

Louise.C