1,- Introduction

Dans les pays occidentaux,  l’obésité est un fléau croissant,  tandis qu’à l’autre bout de la planète, la sécurité alimentaire est menacée.  L’augmentation de la consommation de viande et la production des céréales nécessaires à l’alimentation de ce bétail, constituent une véritable menace pour la planète. Il est avéré que l’élevage génère près d’un cinquième des émissions mondiales de gaz à effet de serre ( 18% ) et 9% de la consommation d’eau douce annuelle.

2,- Et pourquoi pas ?

Pour contrer ces problèmes nutritionnels, les insectes, dont les qualités nutritionnelles sont reconnues aujourd’hui , pourraient constituer une bonne alternative ( même si les Occidentaux en sont peu friands).

Depuis une dizaine d’années, on redécouvre le fort potentiel nutritif des insectes : riches en protéines, en vitamines A et B ou encore en sels minéraux. Leurs bienfaits ont été longtemps sous-estimés. La production générale d’insectes est peu coûteuse, respectueuse de l’environnement, car peu productrice de gaz à effet de serre, et suffisante pour nourrir un grand nombre de personnes.

Du coup, les pays occidentaux, commencent à s’y mettre, et l’on y voit fleurir de-ci de-là des  restaurants et livres dédiés à la cuisine entomophage. Des fourmis au miel, sauterelles grillées, brochettes de crickets et autres larves au chocolat y sont au menu.

3,- Conclusion

Pour les Occidentaux, l’entomophagie (consommation d’insectes par les êtres humains)  reste malgré tout une idée saugrenue ou inédite . Pourtant dans l’avenir,  il faudra faire un choix,  puisque nous mangeons du cheval, des huitres et des cuisses de grenouilles ne serait- il pas concevable qu’un jour nous mangions aussi des insectes? Mais attention, pas tous et n’importe comment.

Sources :

http://www.developpementdurable.com/

http://culture.ulg.ac.be/jcms/prod_389362/mangerons-nous-un-jour-des-insectes?part=4