Restauration d’une pelouse sur sable

En cette journée du 1 octobre, nous (5ème et 6ème TQ environnement) avons participé à notre première gestion en groupe de l’année.  Elle se déroulait  à Hautrage , le long  de l’autoroute. Nous y sommes allés  à pied car le lieu n’est situé qu’à environ 5 km de notre école.

Le travail de gestion sur le site 2330

Notre guide (Pascal Dupriez) nous a expliqué et informé sur la manière de procéder pour enlever les “mauvaises plantes “et surtout pourquoi il était nécessaire  de les enlever.

Le terrain sur lequel nous avons travaillé  est repris sur le site de biodiversité. be . Sa restauration (l’étrépage = décapage de la couche organique du sol)  a été prise en charge dans le cadre du projet FEADER.

Notre tâche tout le long de la journée a été d’identifier et de ramasser des fleurs envahissantes  comme le Sénéçon du Cap ou la Vergerette du Canada. Quand nous observons le séneçon du Cap,  personne ne peut imaginer que cette plante est toxique pour les animaux.

jasione-montagnesNotre attention s’est aussi portée vers de petites plantes mauves appelée  Jasione des montagnes. Elles sont importantes pour le sol car elles absorbent les toxines. Ces plantes sont des plantes pionnières, elles sont là pour recoloniser le terrain.

Pour les encourager à pousser sans concurrence, nous avons étrépé la pelouse et formé  un cercle autour d’elles (environ 15/20 cm). Cette action évite qu’elles ne se fassent de nouveau envahir par d’autres plantes plus volontaires.

Pour retirer les chardons nous avons dû utiliser une bêche. Leurs  racines sont ancrées profondément dans le sol. Les bêcher, évite qu’elles ne reviennent envahir le terrain.  Nous devons absolument retirer un maximum de ces racines. Par la même occasion, nous avons retiré les orties qui enrichissent le sol en azote.

L’objectif de notre gestion était d’appauvrir le sol pour favoriser des plantes moins communes et intéressantes sur ce milieu particulier. Celles-ci favoriseront des insectes endémiques d’une pelouse sur sable.

En Conclusion,

nous avons  découvert de nouvelles sortes de plantes.  Nous avons aussi appris que beaucoup de plantes , même les plus belles,  peuvent être les pires.

Source : http://biodiversite.wallonie.be/fr/sites.html?IDC=855