Les plantes invasives sont des essences exotiques qui colonisent d’autres niches écologiques que celles sur lesquelles elles se développaient jusqu’alors.
Les conséquences qu’elles engendrent sur la biodiversité sont souvent dommageables, surtout si elles s’étendent.
Certaines de ces plantes dites “invasives” se multiplient bien plus rapidement que d’autres essences végétales, la multiplication végétative qu’elles ont développé est la cause de ce fléau. En effet, les rhizomes, stolons, tubercules, ou mêmes les feuilles, peuvent donner naissance à une autre plante sans passer par la floraison. C’est le cas notamment de la renouée du Japon. Ce n’est pas le cas pour toutes, ce qui l’est par contre est qu’elles prennent la place des autres plantes indigènes du fait de leur faculté d’adaptation à notre milieu.
Pour les gérer, les moyens financiers déployés sont souvent non négligeables ! Les gens peuvent aussi être gênés quand ces plantes commencer à empiéter sur leur terrain… Si l’on veut les éradiquer, il faut s’armer de patience et de persistance, car ces demoiselles sont de coriaces adversaires !
Mais les invasives ne sont pas pour autant toujours nuisibles: elles contribuent effectivement au repeuplement de zones dévastées ou déboisées par l’homme, ce qui favorise le maintien ou la restructuration de ces écosystèmes. Elles participent donc parfois au maintien de plusieurs réseaux écologiques, et donc au bon développement de la vie de ces régions, qui étaient pourtant en déclin.
L’homme participe activement et indirectement à la dissémination de leurs graines, ses innombrables déplacements de terres en terres finissent par transporter et apporter leurs graines sur d’autres territoires, voire continents. Il faut être très vigilants avec ce type de plantes, car si on en laisse pousser une, il faut s’attendre à en dénombrer plus du triple l’année suivante…
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Gestion de la renouée à Marionville par la section environnement
La Berce du Caucase